C’est à toi, cher Maurice, que je dois ma rencontre avec Jorge Semprun. C’était peu après l’écrasement du Printemps de Prague par les troupes du Pacte de Varsovie. Je venais de découvrir Reiner Kunze, poète de RDA alors interdit dans son pays. Et ses superbes traductions des poèmes de Jan Skacel, Vladimir Holan, Ludvik et Milan Kundera, Jaroslav Seifert… Pour lesquelles il avait reçu le Prix de traduction de la Chambre des écrivains de Tchécoslovaquie, au temps du Printemps de Prague.
Un ami, poète haïtien de passage à Paris, m’avait conseillé : « va voir Nadeau, c’est ...
Commentaires (identifiez-vous pour commenter)