L’ambiance solitaire et mélancolique qui se dégage du dernier livre d’Elisa Shua Dusapin fait penser à l’un des plus célèbres tableaux du jeune Picasso, Famille de saltimbanques. Peinte en 1905, en pleine période dite rose, l’œuvre montre, dans un paysage nu et aride, un groupe d’acrobates avec, au premier plan, une femme assise qui semble lui tourner le dos. Mais c’est une étude préparatoire du tableau, en gouache et fusain, aujourd’hui conservée à la collection Chtchoukine, qui s’apparente encore mieux à l’atmosphère hivernale du roman de la jeune écrivaine jurassienne. Sur ce...
Littérature suisse romande. Voyageurs fugitifs aux confins de l’Asie
Article publié dans le n°1232 (16 janv. 2021) de Quinzaines
Vladivostok circus
(Zoé)
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