Les États-Unis donnent à la liberté d’expression et de la presse une extension qui va jusqu’au point où son exercice présente un danger clair de violence pour les personnes ou de trouble à l’ordre public. La Cour suprême interprète en effet le premier amendement de la Constitution comme accordant à la liberté de parole et de presse une protection qui inclut les propos haineux (hate speech) à l’égard de minorités ethniques ou religieuses, aussi longtemps qu’ils ne comportent pas un risque immédiat de violences réelles ou d’actes effectifs de discrimination.
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