Nous sommes en avril 1988. Dans une chambre sordide d’un quartier de San Francisco, Valerie Solanas est en train de mourir, seule et camée. Le monde se souvient d’elle pour avoir un jour de 1968 tiré sur Andy Warhol, et pour avoir prôné la disparition totale des hommes dans un bref texte féministe, enragé et libertaire, le SCUM Manifesto. Du reste de sa vie, on ne connaît qu’une poignée de faits : violée par son père, prostituée, brillante étudiante en psychologie, un temps proche de Warhol, poursuivie pour tentative d’homicide, acquittée et internée, puis la drogue, le tro...
Voix, scènes, images pour obsessions et fantasmes
Article publié dans le n°1002 (01 nov. 2009) de Quinzaines
La faculté des rêves
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