Incapable de modifier une trajectoire politique mortifère, le pays s’enfonça dans la misère et continua de se couvrir d’une multitude de grotesques petits champignons de béton armé, les blockhaus d’Enver Hoxha. Ils étaient destinés à endiguer l’invasion d’un « ennemi » multiforme et pervers, né de l’imagination des dirigeants d’un pays dont les habitants voulaient fuir. Contre toute évidence, Alia s’obstina à prétendre que les mouvements qui agitaient les pays de l’Est et l’URSS « révisionnistes » étaient sans rapport avec l’Albanie. Il refusa une ouverture prometteus...
Voyage en Albanie, des frontières innombrables
Article publié dans le n°1072 (16 nov. 2012) de Quinzaines
Carnets oubliés d'un voyage dans le temps
Commentaires (identifiez-vous pour commenter)