Dans les dernières lignes de son roman Les Enfants du limon, publié en 1938, Raymond Queneau ressentit le besoin de préciser que tous les textes de fous littéraires qu’il y cite « sont naturellement authentiques ». De fait, leurs écrits semblent si extraordinaires, si éloignés de toute convention littéraire ou scientifique, qu’on serait tenté de croire qu’il s’agit de personnages de fiction, issus de l’imagination débridée d’un romancier au même titre que Don Quichotte ou Tristram Shandy. C’est d’ailleurs sans doute pour cette raison que Raymond Queneau, après ...
A la rencontre des fous littéraires
Article publié dans le n°1186 (16 janv. 2018) de Quinzaines
Le texte à l'épreuve de la folie et de la littérature
(Presses du réel)
Des fous et des hommes avant l'art brut
(Presses du réel)
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