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Candide, ou l'optimisme dans le Midwest

Retour très réussi de Lorrie Moore, quinze ans après son second roman, grâce à une écriture pleine de drôlerie mais qui gratte jusqu’à la tragédie les faux-semblants d’une Amérique désenchantée. Une étudiante, petit cheval de Troie, quatre saisons de découvertes et de déconvenues : le charme opère et c’est l’enthousiasme aux États-Unis.
Lorrie Moore
La passerelle (A gate at the stairs)

Lorsqu’elle écrit La Passerelle, qu’il serait bien tentant de sous-titrer Tassie ou l’optimisme, Lorrie Moore puise dans les traditions classiques pour camper une Amérique frelatée et fissurée, une Amérique provisoire, allant de rupture en rupture. Elle reprend d’abord le couple maître-valet, comme annoncé en exergue par la citation de Villiers de L’Isle-Adam : « Vivre ? Les serviteurs feront cela pour nous. » Gens du futur donc, qui vous observent – l’homo-ménage Noël ou la nounou Tassie – gens du dehors et du dedans, discrets sur leur monde intérieur, in...

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