Six nouvelles, dont la première, celle qui donne son titre au recueil, compte une centaine de pages troublantes, tandis que la plus brève, « La zone démilitarisée », en dix feuillets, retisse des fils cassés. Écriture sur la distance qui sépare l’Idaho et le camp de Corée, les parents et leur fils soldat, sans compter les trous de mémoire du grand-père, la cassure entre époux. Chacun compose avec le manque, chacun s’accroche à sa manière, conscient ou non de la case vide. Cruciale, à l’évidence, la mémoire des mots, à la fois puissante et fragile : le jeune soldat voudrait le secours du ...
"Notre mémoire… sans elle nous ne sommes rien."
Article publié dans le n°1082 (16 avril 2013) de Quinzaines
Le mur de mémoire
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