Fabien Aviet : Dans votre ouvrage, vous rappelez que Castoriadis, encore jeune et déjà marxiste, a dû fuir son pays natal, la Grèce, pour échapper à la dictature et gagner la France. Cet exil forcé a-t-il eu une influence sur son parcours intellectuel et politique ?
Nicolas Poirier : Je ne pense pas qu’on puisse établir un lien entre la situation d’exil et le parcours philosophique et politique de Castoriadis. Sa pensée comporte certes une critique des partitions identitaires rigides. Mais on ne peut lier ce positionnement à la perte du lieu ...
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