Ariana Saenz Espinoza : En 1991, vous réalisiez votre premier film en milieu psychiatrique, La Moindre des choses, tourné à La Borde. Vous proposez cette année, après Sur l’Adamant, deux autres longs-métrages qui achèvent ce que vous désignez comme un triptyque. Que vous a apporté la pensée de Jean Oury et que vous apporte-t-elle encore aujourd'hui?
Nicolas Philibert: Mes films ne reposent pas sur du discours. Avant d'être une pensée, Jean Oury fut d’abord pour moi une silhouette, une présence et une voix. Quand je l’...
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