Les hommes ont l’habitude de faire grand cas des éclipses de soleil et beaucoup moins des éclipses de liberté. Et il est d’une certaine manière réconfortant que, cet été encore, les plus dérisoires frémissements médiatiques aient retenu l’attention, alors que deux disparitions majeures étaient, sinon complètement passées sous silence, du moins magistralement escamotées. Je veux parler de celles, à quelques jours de distance, de Jaime Semprun et de Jean Benoît. Signe des temps qui, mieux que tout éloge, donne à l’un comme à l’autre formidablement raison d’avoir, chacun à sa façon, combatt...
Eclipse de liberté.
Article publié dans le n°1023 (01 oct. 2010) de Quinzaines
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