La question que Pierre Cazenave confronté à sa maladie se posa très vite provenait d’une insatisfaction fondamentale, voire d’une forme de honte : un psychanalyste atteint d’un cancer, se battant avec et contre lui, peut-il se contenter de sa pratique habituelle ? Ne peut-il pas, ne doit-il pas, partant du questionnement dont il se fait l’objet, tenter de cerner en quoi sa position d’analyste peut aider ceux qui sont atteints du même mal ? De là l’idée, qui ne devait se matérialiser qu’après son décès, d’un centre « Psychanalyse et cancer » à même d’accueillir, au prix de toutes les modi...
L'analyste et le crabe
Article publié dans le n°1038 (16 mai 2011) de Quinzaines
Le livre de Pierre. Psychanalyse et cancer
(Seuil)
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