Après Les Errants, écrit à vingt ans et dont le manuscrit semble définitivement perdu, et L’Attentat de Sarajevo montré à Maurice Nadeau qui l’encourage mais ne le publie pas, Le Condottière constitue donc la troisième marche de l’escalier conduisant Perec au statut d’écrivain. Accepté sous une forme intermédiaire par Georges Lambrichs pour son excellente collection « Le Chemin », il reçoit même un à-valoir pour ce manuscrit, ce qui lui donne déjà des prérogatives socioéconomiques d’auteur. Il sera finalement refusé en 1960 dans sa version abrégée et définitive...
Le premier sera le dernier
Article publié dans le n°1058 (01 avril 2012) de Quinzaines
Le Condottiere
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