Parce qu’il y a eu le pire entre ces deux pays, le voisinage dans ce qu’il a parfois de plus trouble et de plus dangereux, la relation doit rester pensable. En endossant le rôle déterminant du passeur, par la traduction et par la critique, Georges-Arthur Goldschmidt se fait le témoin de la rencontre de deux langues et de deux cultures, dans ce qu’ellepeut avoir de possible mais aussi d’impossible. Témoin, il l’est à plus d’un titre. Il l’a d’abord été par la force des choses, puisqu’il a connu personnellement, physiquement, l’épreuve de la séparation, de la coupure irréparable avec son e...
Un reste pensable
Article publié dans le n°1097 (16 janv. 2014) de Quinzaines
La joie du passeur
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