En frontispice du dernier livre d’Hélène Cixous, une oeuvre au fusain d’Adel Abdessemed, dont on a pu voir l’exposition « Je suis innocent » au Centre Pompidou l’année dernière. Elle montre un pied marchant sur une rose. Aïe. Avant de refermer le livre, des pieds marchant sur des cendres. Ayaï. Hélène Cixous fait de cette expression spontanée de la souffrance le cri de la littérature. « Ça ne pense qu’à ça, la littérature : à remuer les cendres, à refaire avec des mots des phrases inouïes, à ressusciter, à ranimer les feux. Cri et feu. Cris du feu roi Hamlet recue...
La vie dans les cris
Article publié dans le n°1096 (01 janv. 2014) de Quinzaines
Ayaï ! Le cri de la littérature
(Galilée)
Commentaires (identifiez-vous pour commenter)