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Les lanceurs d’alerte de l’extinction haussent les épaules quand leurs adversaires qualifient leur discours d’« apocalyptique ». Si l’on se souvient du texte qu’est l’Apocalypse, vingt-septième et dernier livre du Nouveau Testament, les uns et les autres ont sans doute raison, chacun en conformité avec ses propres objectifs.

Carton d’Hennequin de Bruges, Le Cheval livide et la Mort. Détail de la douzième pièce de la première tapisserie de l’Apocalypse d’Angers, v. 1373-1382.

« Une grande merveille parut dans le ciel : une femme vêtue du soleil et de la lune sous ses pieds, et sur sa tête, une couronne de douze étoiles. Elle était grosse, et elle pleurait étant en travail et dans les douleurs de l’enfantement.


Un autre prodige parut encore dans le ciel. Voyez ! [ἰδοὺ] un grand dragon rouge, ayant sept têtes et dix cornes, et sur ses têtes, sept couronnes. Sa queue entraîna le tiers des étoiles du ciel, et les précipita à terre. Le dragon se tint devant la femme qui allait enfanter, afin de dévorer son enfant aussitôt né.

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