Sous prétexte de « recouvrer force et santé », mais aussi pour « réaliser le rêve » d’une mère qui a laissé sa famille loin des États-Unis, elle s’embarque pour La Havane. Là-bas l’attendent tantes enrubannées, cousins au volant de voitures de luxe, domestiques africains aux danses nocturnes ésotériques. Car avant de connaître une célébrité mondiale avec son journal, Anaïs Nin fut d’abord la fille de l’illustre pianiste cubano-espagnol José Joaquín Nin Castellanos et de la danseuse franco-danoise Rosa Culmell Vaurigaud. À elle seule, la généalogie fantasque de Nin incarne à la fois le co...
Les voix insulaires d'Anaïs Nin
Article publié dans le n°1029 (01 janv. 2011) de Quinzaines
Poser nue à La Havane. Sur les traces d'Anaïs Nin, Cuba 1922
(Stock)
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