Comme d’instinct, Georges Banu rapproche ces deux figures héroïques : « L’acteur insoumis est une apparition anomique. Unique et solitaire. Acteur-poète… Cela exige la révolte contre les codes et la quête d’un dépassement payé au prix de son être entier. » L’acteur de génie, « c’est de la poésie en acte », il laisse entrevoir « ce que Yves Bonnefoy nomme “l’arrière-pays” d’un artiste », se risque au bord extrême de la complexité de l’être, comme engagé dans un voyage vers son propre inconnu, et nous le dévoile « dans sa vérité subtile et ses aveux ...
Orlando guéri par le théâtre
Article publié dans le n°1082 (16 avril 2013) de Quinzaines
Les voyages du comédien
(Gallimard (Pratique du théâtre))
Orlando furioso, Guarito de L'Arioste à Shakespeare
(Mercure de France)
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