Dès les premiers mois de son arrivée, en 1895, le jeune consul avait déjà ressenti une immédiate proximité avec ce pays, comme il l’explique alors dans une lettre à son ami Stéphane Mallarmé : « La Chine est un pays ancien, vertigineux, inextricable. La vie n’y a pas été atteinte par le mal moderne de l’esprit qui se considère lui-même, cherche le mieux et s’enseigne ses propres rêveries. Elle pullule, touffue, naïve, désordonnée des profondes ressources de l’instinct et de la tradition. J’ai la civilisation moderne en horreur, et je m’y suis toujours senti étranger. Ici, au...
Paul Claudel et la Chine impériale : le « stage du magicien au pays des génies »
Article publié dans le n°1231 (17 déc. 2020) de Quinzaines
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