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Plume au vent

La capacité d’émerveillement tranquille de Dinaw Mengestu, sa veine poétique finement teintée de mélancolie, déjà présente dans Les Belles Choses que porte le ciel, prix du meilleur premier roman étranger en 2007, se retrouvent ici avec une grâce vagabonde. Une nouvelle voix magnifique de la littérature américaine pour évoquer l’exil intérieur, l’évanescence des liens et capter dans l’air des souvenirs imaginaires.
Dinaw Mengestu
Ce qu'on peut lire dans l'air (How to read the air)

« L’histoire mérite parfois une légère révision, sinon pour la mémoire des morts, du moins pour nous. » C’est ainsi que Jonas va échafauder l’histoire de ses parents Yosef et Mariam Woldemarian – nom amharique, probablement –, pour tenter de tisser la sienne. Si bien que le roman alterne les chapitres du récit de la vie de ses parents en Éthiopie, puis dans le Midwest, et ceux des échappées plus immobiles du fils à New York et que d’emblée s’instaure le va-et-vient entre la reconstitution des origines et le présent d’un jeune intellectuel épris de poésie américaine et fasci...

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