Un français de qualité, obligatoire pour tous, c’est l’idéal de la IIIe République naissante, installée par Jules Ferry, au début des années 1880 ; exclusif des patois et dialectes, nourri de grands écrivains et poètes, républicains surtout comme Victor Hugo ou François Coppée. Assuré par un corps d’élite, les instituteurs, les « hussards noirs » formés dans les Écoles normales qui seront le plus souvent secrétaires des mairies de la IIIe République, « laïque et obligatoire ».
Les académiciens du XVIIIe siècle avaient prat...
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