Sur quelques absurdités quotidiennes dans les sciences sociales

6. Les faits (suite) 


Et pourtant Bruno Latour parle defaits.Mais, selon son habitude, il donne à ce mot un sens particulier. Selon lui, loin d’être immédiatement accessible, lefaitse construit par des débats, des discussions, des polémiques, qui conduisent à un accord accepté par la communauté scientifique (voir Bruno Latour,La Science en action, Gallimard, coll. « Folio Essais », 1995). Tous acceptent enfin la validité d’une information qui devient alors ce que Latour appelle un fait.


Il sera...

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