Là où il rapproche son verbe de la chair quotidienne et sociale, le traducteur se fait biographe et historien de l’homme et de l’œuvre. C’est son privilège de pouvoir dessiner une vie après avoir transmis ce qu’elle a légué. De commencer après avoir abouti. Pour autant, le biographe n’abandonne pas le traducteur, ou plutôt celui-ci sait se rappeler à celui-là : grâce à de multiples citations, nous sommes constamment en rapport avec l’œuvre et c’est elle qui s’impose comme seule ...
Symbiose
Article publié dans le n°1136 (01 oct. 2015) de Quinzaines
Boris Pasternak, un poète dans son temps
(Syrtes)
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