Et ces relations ne sont pas que particulières, elles sont avant tout constantes et profondes. Riches et complexes. Elles remontent au moins au XVIIIe siècle quand le français devient un sillon, une véritable tranchée dans la langue russe, celle de la haute société cultivée. C’est par ce sillon que s’ouvre d’ailleurs, en 1863, Vojna i Mir (La Guerre et la Paix) : tout un paragraphe en une langue française qui va ainsi creuser et soulever ses vagues d’un bout à l’autre de l’océan tolstoïen.
Plus que le catalogue d’une exposition, un livre qui la c...
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