Qui n’a entendu parler de la mer d’Aral et vu des images de carcasses de bateaux traînant aujourd’hui au milieu d’un désert ? De villages abandonnés par les pêcheurs et blessés à mort sous les seules lames de sable ? Le Larousse universel en deux volumes de 1922 parle d’un immense lac salé de 67 000 km2, dans le Turkestan occidental, alimenté par deux grands fleuves : l’Amou Daria et le Syr Daria, « dont les alluvions, en même temps que la sécheresse du climat, contribuent à diminuer progressivement sa surface ». À la nature, on le sait, l’homme est venu...
Le thrène de l'Aral
Article publié dans le n°1087 (01 juil. 2013) de Quinzaines
Il y eut un jour et il y eut une nuit
Commentaires (identifiez-vous pour commenter)