L’œuvre de Philippe Jaccottet, sur laquelle il est désormais possible d’avoir un regard d’ensemble, se donne à lire aujourd’hui dans une parfaite unité. Rares sont les poètes nés dans la seconde moitié des années 1920 qui auront à ce point associé l’expérience du monde et sa juste expression. Pourtant, si l’expérience du poète de Grignan s’est effectuée dans une conscience douloureuse de l’inéluctable fuite du temps et dans une époque aux prises avec la violence et l’absurde, elle a pu transmettre par degrés un ensemble où prime la justesse, une conception de l’expression où l’homme part...
Trois publications en chant d’adieu
Article publié dans le n°1236 (17 mai 2021) de Quinzaines
Commentaires (identifiez-vous pour commenter)