C'est dans les années 1960 que je fis la connaissance, au pavillon suisse de la Cité universitaire de Paris, où nous logions tous deux à cette époque, de ce jeune étudiant en médecine haïtien récemment débarqué, chez qui la beauté, le maintien réservé, un peu hautain, et une prestance native qu'il devait toujours conserver tenaient à distance toute familiarité. Il devait avoir vingt-cinq ans, étant né en 1937, et son manque de ressources lui imposait un horaire d'une régularité mathématique peu propice aux rencontres improvisées. Pour ma part, je travaillais en solitaire à une édition ch...
Adieu à Jean Métellus
Article publié dans le n°1100 (01 mars 2014) de Quinzaines
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