Dormir au théâtre est chose fréquente, dans le public, pour les spectateurs et certains critiques, parfois enviés par d’autres qui aimeraient jouir de la même faculté. Le sommeil en revanche semble contraire à l’action dramatique, à moins qu’il ne s’accompagne de somnambulisme ou de songes. Oblomov est d’ailleurs un protagoniste de roman et Gospodin celui d’une pièce qui alterne dialogues et récits, rapporte les crises de narcolepsie par une narratrice. Ils partagent cette propension à l’endormissement diurne comme manière de se protéger des sollicitations intempestives de leur entourage...
"Un homme qui dort"
Article publié dans le n°1085 (01 juin 2013) de Quinzaines
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