Dans le microcosme du Paris qui compte, Alain Minc est présent partout à la fois. Le prenant pour modèle, La Bruyère en aurait fait l’un de ses caractères, le nouvelliste doué d’ubiquité. Chaque jour, il petit-déjeune, déjeune et dîne, jusqu’à 22 h 30 tapantes, pas une minute de plus, à plusieurs tables concurrentes. Dans les intervalles de ces tablées (l’une de ses sources d’information), il conseille les princes de la finance et de la politique, de tous bords. Après 22 h 30, il s’attelle aux projets de livres en cours.
Rarement en effet une année se passe, pour lui comme pour A...
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