Les autres sont réduits à un trait de plume, « le père, la mère », « les amis plus jeunes »… Le temps est simplement cadré par les déménagements, et fendu en deux par « le désastre », « le cataclysme ». Une vision sphérique de la vie, où tout est visible dans toutes les directions. Les souvenirs se superposent, se réveillent l’un l’autre, créant l’épaisseur des jours et la profondeur de champ. Les maisons habitées sont désignées par leur numéro d’ordre, la première, la deuxième, la troisième, ou par leur situation, successivement « celle de montagn...
Une autobiographie anonyme
Article publié dans le n°1022 (16 sept. 2010) de Quinzaines
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