Gilles Nadeau – Avec ce troisième ouvrage publié La Vie lente des hommes, on peut constater que l’écriture s’est imposée dans votre vie, mais assez tard. Comment cela a-t-il commencé ?
Sylvie Aymard – Cela a commencé à 12 ans, j’ai écrit un journal, des nouvelles, comme tous les enfants qui ont des secrets, donc des carnets à remplir, à relire. Je commençais des dizaines d’histoires sans jamais les terminer. J’attendais de comprendre le sens, l’utilité de la chose. Je suis lente. La lenteur sauvegarde la m...
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