« Rien, il n’y a rien en eux que de l’amour-propre. » Oblomov ne veut pas lire les écrivains, ni les journaux. Gontcharov lit attentivement son héros, Oblomov, démuni sinon dépouillé d’amour-propre : c’est un seigneur déchu mais peu lui chaut. Il dépasse ostensiblement toutes les bornes, devient le tyran de soi-même et se laisse bel et bien ruiné par l’amour de soi. La crasse et la poussière de sa chambre qui s’épaississent jusque sur le miroir, si elles recouvrent l’amour-propre ressortissent encore mieux à l’amour invétéré de soi. Mais qu’est-ce qu’au fond cela signifie ? Quel...
Une robe de chambre à soi
Article publié dans le n°1020 (01 août 2010) de Quinzaines
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