S’inscrivant en faux contre la sentence d’Adorno selon laquelle la poésie est devenue impossible après Auschwitz, Celan a construit, tout au long de ses neuf recueils, ce qu’il a appelé une « contr...

Le propos liminaire, intitulé Devenir d’arbre, est celui d’un poète phénix qui renaît chaque matin à la lumière :  « C’est tous les jours cette morsure au cœur Du temps et de la mort venus avec le...

Dès l’avant-propos est dressée une petite liste de contraintes et tabous qui prétendent lutter contre l’impur et déterminent le comportement social communautariste. On citera « détester le porc ». ...

Le titre et les oiseaux, sans majuscule, renvoie à la seconde partie de chaque fragment qui commence par un terme générique évoquant la nature ou les sentiments - par exemple, des noms d’écrivains ...

Le Jour venu se divise en sept volets d’égale longueur et, pour ne pas faire oublier qu’il est avant tout poète, Jean-Michel Maulpoix y a glissé, pour le rythme, neuf chapitres de même longueur aus...

« C’est la route de Bethani / qui s’ouvre devant eux » : les deux premiers vers du dernier recueil de Martine-Gabrielle Konorski plantent d’emblée à la fois le décor et l’objectif. Le village, à tr...

Deux citations en exergue laissent entrevoir ce qu'est l'amour pour Baudelaire : « À la très-Bonne, la très-Belle / Qui m'a versé joie et santé ». Et la passion éprouvée depuis tout ce temps est po...

Sur cette terre au patrimoine poétique exceptionnel sont nées de grandes figures comme Blaise Cendrars et Philippe Jaccottet, et d’autres y sont venues chercher le sublime, comme Byron, Wordsworth,...

Pas de sommaire : ni incipit ni titres pour de possibles parties. Excepté celui de « Qu’on vive », qui apparaît à la suite des douze premiers textes. Le poème liminaire aborde des sujets privilégié...

« Couleur des larmes, entrée libre et secrète dans l’atelier de Mylène Besson » : c’est par ces mots que Michel Ménaché clôt l’avant-propos de son dernier recueil, qui se veut un dialogue avec la p...

L’incipit du dernier recueil de Lionel Ray répond déjà à la promesse du titre et on y lit des mots sur la fuite du temps, qui sont récurrents dans l’ensemble de son œuvre. Ainsi : Tout s’est passé...

À ce non révolté qu’exprime un champ lexical d’épave, de décombres, de désordres, de couteaux levés, d’amours perdues ou de rivage ébréché répond un oui qu’exalte, par exemple, « l’épopée de l’oise...

Un sage exergue de Robert Walser concernant la manière dont on doit vivre invite le lecteur à en savoir plus, et le texte qui constitue l’incipit du livre le comble déjà par sa perfection à la fois...