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Une terre « introuvable » ?

« Bethani », qui vient de paraître aux éditions Le Nouvel Athanor, est le quatrième recueil de Martine-Gabrielle Konorski, poète et musicienne. Il répond à la promessede ses précédentes publications et, mieux, la dépasse non seulement par la qualité de l’écriture, mais aussi par la noblesse du sujet : l’Histoire et ses crimes « réparés », mais sans qu’ils soient oubliés, par le voyage et l’exil ; et, avec le sang, l’encre, finalement.

« C’est la route de Bethani / qui s’ouvre devant eux » : les deux premiers vers du dernier recueil de Martine-Gabrielle Konorski plantent d’emblée à la fois le décor et l’objectif. Le village, à trois kilomètres de Jérusalem, fut notamment le théâtre de la résurrection de Lazare dans l’Évangile selon saint Jean et a pour nom hébreu Beth Ania ou la « maison de pauvreté ». C’est la marche vers ce lieu que raconte la première partie, la plus longue, du livre. Un voyage difficile, comme l’annonce le champ lexical des deux premières pages : « poussière », « larmes », « brûlera »,...

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