« C’est la route de Bethani / qui s’ouvre devant eux » : les deux premiers vers du dernier recueil de Martine-Gabrielle Konorski plantent d’emblée à la fois le décor et l’objectif. Le village, à trois kilomètres de Jérusalem, fut notamment le théâtre de la résurrection de Lazare dans l’Évangile selon saint Jean et a pour nom hébreu Beth Ania ou la « maison de pauvreté ». C’est la marche vers ce lieu que raconte la première partie, la plus longue, du livre. Un voyage difficile, comme l’annonce le champ lexical des deux premières pages : « poussière », « larmes », « brûlera »,...
Une terre « introuvable » ?
Article publié dans le n°1220 (01 oct. 2019) de Quinzaines
Bethani
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