De même, le fantastique se trouve-t-il évacué, dans la mesure où il n’est le plus souvent qu’un simple jeu de l’esprit, une fiction sans conséquence. Le merveilleux, lui, engage l’affectivité tout entière, parce qu’il procède d’un mouvement vital. « Le merveilleux trouve son origine dans le conflit permanent qui oppose les désirs du cœur aux moyens dont on dispose pour les satisfaire », écrira Pierre Mabille, ce médecin et écrivain proche des surréalistes, dont on ne cesse, périodiquement, de « redécouvrir » l’œuvre.
Alan Glass – la transparence même, comme ...
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