Ce récit autobiographique poursuit, dans l’ordre inversement chronologique, le projet que Ferrini menait dans le très réussi À Belleville (Le Temps qu’il fait, 2021). Son œuvre se rattache au courant de la littérature sociologique, dans le sillage d’Annie Ernaux, mais sur une tonalité plus apaisée. La douceur est partout. Certes, la mélancolie plane, mais elle est contenue, voire détournée grâce à l’habileté stylistique de l’auteur. Il recourt en effet à un genre littéraire qui lie la topographie et l’autobiographie, associant le moi à l’espace où il se meut. On croirait même pa...
Archéologie du passé
Article publié dans le n°1260 (31 mai 2024) de Quinzaines
Un passage
(Arléa)
Commentaires (identifiez-vous pour commenter)