Chapitre VIII
(...)
Elle est revenue, avec un peu de pain et de viande et un petit pot de bière. Elle a posé le pot sur les pavés de la cour et m’a donné le pain et la viande sans me regarder, aussi insolemment que si j’étais un chien en disgrâce. J’étais si humilié, blessé, rejeté, offensé, furieux, désolé – je ne peux pas trouver le mot exact pour ma douleur... Dieu sait quel mot convient – que mes yeux se sont emplis de larmes. À l’instant où elles sont apparues, la fille m’a regardé avec un vif plaisir d’en avoir été la cause. Cela m’a donné la force...
Commentaires (identifiez-vous pour commenter)