Le principe repose sur la notation. Il s’agit de noter les instants qui s’offrent à soi, à l’œil, à la sensation qu’on éprouve, à la pensée qui traverse l’esprit. On a l’impression que Benoît Casas, en marchant, en dérivant dans Venise, en arpentant cette ville labyrinthique, écrit en photographe qu’il est aussi ; qu’il photographie en écrivant, qu’il écrit en photographiant. Chaque fragment, bref – la plupart n’excèdent pas cinq lignes –, est une image, un instantané de Venise. On a l’impression également que ce que nous lisons se reflète dans les eaux des canaux de la ville, e...
Le parti pris de Venise
Article publié dans le n°1246 (12 juil. 2022) de Quinzaines
Venise toute
(Arléa)
Commentaires (identifiez-vous pour commenter)