Chemin faisant, Boris Cyrulnik interroge celui que, sous nos tropiques et nos cieux, nous nommons Dieu, mais qui est plutôt l’Innommé de la mystique de l’inconnaissance, du tsimtsoum kabbalistique (« retrait de Dieu »). Allah, le Brahman, Adonaï, en sont d’autres noms, d’autres avatars… Au-delà de la mort de Dieu proclamée par Nietzsche, après la Shoah, Paul Celan l’a nommé et interpellé sous le vocable de « Personne » – Niemand en allemand.
Un éminent talmudiste américain, Saul Lieberman, le maître d’Elie Wiesel, pouvait dire que de tous les personnages de la B...
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