Gor s’intéressait aux avant-gardes, il a suivi les cours de Chklovski. Ce qui fait effectivement de cet ensemble de poèmes un rejeton obérioute, c’est leur forme, souvent brève, plus proche d’Oleïnikov que de Khlebnikov (vénéré par le jeune Guennadi), comptines, jeux verbaux, jeux de sonorités – un casse-tête pour le traducteur –, l’onirisme aussi, l’aspect allusif, l’absurdité : mais un obérioute abîmé dans la tragédie. Entre les jeux verbaux s’insinuent des allusions inquiétantes, entre deux comptines un doute – comme monte l’angoisse dans un film qui intercale brièvement entre des pla...
De faim, de froid
Article publié dans le n°1025 (01 nov. 2010) de Quinzaines
Blocus
(Circé)
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