« Je suis le résultat de plus d’un pays natal », écrit Hélène Cixous à Cécile Wajsbrot. Alors, en préambule du livre, Cécile Wajsbrot exprime son sentiment que, chez cette femme à deux paysages, l’image d’une Hélène née « en » Algérie a pris le dessus, dans sa perception publique, sur celle d’une Hélène née « de » l’Allemagne. Or (paru en 1997), le livre consacré au père juif d’Algérie, semble avoir recouvert Osnabrück (1999), le livre dévolu à Ève, la mère, et à Omi, la grand-mère, juives allemandes refugiées à Alger après l’avènement du nazisme.
Céci...
Commentaires (identifiez-vous pour commenter)