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Entrer dans la langue

Après dix-neuf années entièrement monolingues, Akira Mizubayashi est entré dans le français dont il a fait sa passion exclusive. Pour se défendre d’un désaccord ressenti dans sa langue entre les mots et les choses, mais en faisant aussi le choix de devenir un étranger perpétuel.
Akira Mizubayashi
Une langue venue d’ailleurs

Qu’est-ce qui pousse quelqu’un à renoncer à sa langue maternelle, à écrire dans une langue étrangère ? On connaît les raisons de Beckett, les raisons de Cioran. Il s’agit souvent de trouver un rapport neuf à la langue, d’éloigner les normes, les réflexes, les références acquises et qui pénètrent parfois inconsciemment ce qu’on écrit. Pour Beckett, il fallait dénuder, ouvrir grâce au français un monde sans arrière-plan, sans double fond. Pour Akira Mizubayashi, qui raconte dans ce texte autobiographique les circonstances de cette entrée dans la langue française, les raisons sont comparabl...

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