Il est toujours difficile de prévoir vers quel chemin va nous conduire un nouveau roman de Céline Minard. Aucun de ses livres ne ressemble au précédent et le lecteur familier de son œuvre sait qu’il lui faut toujours apprendre à s’habiller en marchant. Il sait aussi que ce chemin, quel qu’il soit, ne sera pas parcouru à moitié. On peut aussi bien se trouver propulsé dans un univers post-apocalyptique facétieux et homérique (Le Dernier Monde) que dans le flux d’imprécations d’une papesse répudiée (Olimpia), retrouver les saveurs du western (Faillir être flingué) comme goûter aux précision...
Figures au-dessus du vide
Article publié dans le n°1156 (01 sept. 2016) de Quinzaines
Le Grand Jeu
(Rivages)
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