Dire beaucoup avec peu, raconter une histoire en quelques paragraphes avec pour seule contrainte celle de bien raconter, voilà tout l’art de la nouvelle. Le genre permet donc une liberté d’écriture dont on ne profite pas assez en France, où des timidités éditoriales privent nos auteurs d’un moyen d’expression que leurs homologues anglo-saxons exploitent sans hésiter – diatribe récurrente, et néanmoins fondée. Il n’est donc pas inutile de saluer la parution chez Gallimard de Brefs récits pour une longue histoire, quatorze nouvelles de Roger Grenier, un vieil habitué de la maison....
Inventorier les souvenirs
Article publié dans le n°1073 (01 déc. 2012) de Quinzaines
Brefs récits pour une longue histoire. Nouvelles
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