À Paris, tout est disponible. La métropole est belle, vivante et bien achalandée. Or, de même qu’en regardant un corps on oublie les réseaux neuronaux ou sanguins qui en assurent le bon fonctionnement, nous faisons du lèchevitrines ou allons déjeuner sans songer au prodige logistique qui nous en donne le loisir. Il suffit pourtant d’y réfléchir un peu pour s’interroger : chaque jour, des millions de litres de bière, des tonnes de viande, des monceaux de cafetières, de téléphones ou d’ordinateurs portables (1) se matérialisent sur nos étals. Mais comment ?
Ève Charrin, j...
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