Deux séries de poèmes en prose composent ici un ensemble au lyrisme feutré, mais tendu, expression d’une méditation sensible sur le temps et la mort. Deux séries que l’inquiétude traverse en ostinato, jusqu’à atteindre un point d’orgue qui ressemble à un apaisement. Se référant aux deux thèmes de l’œuvre, la métaphore du titre associe le jardin et le temps. Le premier, parce que voué à la renaissance cyclique du printemps, échappe au second, qui, invisible mais inexorable, habillé des signes matériels qui le rendent manifeste tout en le dérobant à notre expérience directe, est source d’i...
Le jardin et le temps
Article publié dans le n°1128 (16 mai 2015) de Quinzaines
Sous le lichen du temps
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