La forme idéale pour Abasiyanik est la nouvelle, qui n’implique guère de contraintes. Elle peut prendre l’allure d’un récit constitué en chapitres comme « Le vieil étudiant » qui subit la cruelle facétie d’une femme, qui sont en réalité deux sœurs, l’une belle, l’autre laide, ou ne pas excéder trois pages comme « Un bateau », qui évoque une traversée Marseille-Le Pirée, et qui clôt le recueil. L’écrivain est ainsi capable de résumer, compendieusement, toute une existence, comme celle du fils de famille qui devient garçon de café pour éprouver la joie de ne rien posséd...
Le sens de l'instant
Article publié dans le n°1048 (01 nov. 2011) de Quinzaines
Le samovar
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