« Ces livres me devinaient, ils m’écrivaient et me donnaient droit de cité tout en mettant au jour une part commune. Je m’aventurais dans l’étranger pour finalement tomber sur moi-même, m’offrant d’aller dans une complexité à laquelle la dictature du divertissement généralisé a définitivement tourné le dos. Ces livres prenaient soin de moi. » Arnaud Cathrine ne dit pas « mes » vies romancées, il considère aussi les nôtres. Nombreux sont en effet ceux qui ont l’expérience de ce genre de rencontres révélatrices avec un livre, un tableau, une musique. Après chacune d...
Lectures choisies
Article publié dans le n°1047 (16 oct. 2011) de Quinzaines
Nos vies romancées
(Stock)
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