Le narrateur de La Belle s’est rendu à Grenade très intentionnellement. Il y vient se retrouver à l’occasion de son quarantième anniversaire. C’est pourquoi il esquisse à grands traits l’histoire de sa vie en observant une chronologie simple, tissée de découvertes sur ce décor choisi à dessein. Il serait facile de débusquer ici des éléments autobiographiques – mais quel intérêt ? Il est plus pertinent de poser au départ – mais quel départ ? – l’équivalence existentielle et fusionnelle entre les deux termes de vie et de mort, leur combinatoire fondatrice, leurs permutations cons...
Sur la mort
Article publié dans le n°1083 (01 mai 2013) de Quinzaines
La Belle
(Grasset)
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