Un roman ? En effet, d’abord et avant tout, ce récit n’a rien d’objectif ni ne prétend l’être : « Oui, il m’a ouvert une ligne de fuite dans un horizon que fermaient l’oppression des jours et le pouvoir exercé par ma mère (…). J’avais besoin de rêve et d’ouverture, sinon d’aventures, et ce besoin, qu’il incarnait à mes yeux, il ne le déçut pas. » Œuvre passablement hagiographique, donc. Mais il y a plus : c’est un devoir de mémoire. Le nom de cet homme nous est révélé comme à l’improviste, passé une bonne moitié du livre. Il s’appelle Henri de Foucaucourt, qu...
Mon père, ce héros
Article publié dans le n°1076 (16 janv. 2013) de Quinzaines
Une vie pour l'impossible
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